Partager la publication "Il a testé 1 an de détox digitale"
Un an de détox digitale ?? Vraiment ?
C’est en tout cas ce qu’a entamé David Roberts, blogueur politique important et hyper connecté américain, alors qu’il se dirigeait tout droit vers un burn-out en bonne et due forme.
Entre nécessité quasi vitale et choix, faisons le point sur cette année déconnectée.
« Reboot or die trying ». C’est le titre de cet article de David Roberts dans lequel il nous raconte son expérience longue d’un an. Le titre a le mérite d’être clair !
Tout a commencé par une prise de conscience. Son quotidien était rythmé par les réseaux sociaux, les mails qui s’entassaient.
« S’éloigner des e-mails, des flux d’actualité, des textos, des discussions instantanées et des réseaux sociaux équivaut à permettre aux informations de s’accumuler comme de la neige devant la porte du garage. Je passais une bonne partie de mes journées à pelleter de la neige digitale. »
Mais ce n’était pas uniquement son travail qui était hyper connecté ! Ses hobbies et sa vie sociale avaient aussi basculé « en ligne ». Des réveils devant un écran, des déjeuners à son bureau… Au total, David Roberts passait environ 12 h par jour scotché à un écran.
« La moindre bribe de conversation était un Tweet potentiel, tous les couchers de soleil un Instagram potentiel. »
Effectivement, il était temps de se reprendre en main !
Il a alors décidé de poster un dernier Tweet dans lequel il annonçait son projet et ses objectifs : retrouver sa santé physique et écrire une nouvelle.
Pour cela, il a décidé de ne pas se couper totalement du monde. S’il en avait besoin, il pouvait s’acheter un objet en ligne, faire un tour sur Maps pour retrouver son chemin, etc. Mais interdiction de bloguer, de tweeter, de partager. Pas de pin, pas de like, pas de star ou de favori. Silence radio sur la toile (respirez, ça va bien se passer !).
Pendant cette période loin de ce qu’il appelle les « pings » (le bruit intempestif des notifications), Roberts s’est mis au Yoga et à la marche. Selon lui, ces nouvelles activités encouragent la contemplation et la rêverie. Son esprit était plus calme, plus posé.
Cela lui a permis de prendre conscience de certaines choses à propos de ses anciennes habitudes. Scroller ses fils d’actualité pendant des heures et des heures, pour lui, cela est directement lié à une peur de disparaître, de ne plus exister sur internet, de rater un fait crucial, de finir has been. Le FOMO (Fear Of Missing Out), voilà de quoi il est question ! Cette fameuse « peur de passer à côté de quelque chose ». C’est durant ces courtes périodes de pause que nous pourrions passer loin d’un écran (descendre chercher du pain, faire à manger, jouer avec ses enfants ou même aller aux toilettes), que le FOMO prend le dessus et vient nous occuper non-stop.
Dans son récit, David Roberts nous raconte que des techniques simples lui ont permis de se détacher de cette peur et d’oublier ces sensations angoissantes.
« Je m’attache aux trois pratiques que j’ai développées pendant cette pause. Le yoga, sans qui je ne peux plus envisager mes journées, la marche, et jouer de la basse, mon petit plaisir pour lequel je manque cruellement de talent (si je n’ai accompli qu’une seule chose positive au terme de cette année, c’est d’avoir appris à jouer le générique de Game of Thrones à la basse). »
Cette année sabbatique a l’air d’avoir réussi à David Roberts ! Mais qu’en sera-t-il sur le long terme ? Le retour à la vie professionnelle entrainera-t-il aussi le retour des mauvaises habitudes ?
La question se pose. En tout cas, à la rédaction de Détox Digitale, on y croit ! Se déconnecter pour mieux se reconnecter, c’est ça le secret.
Retrouvez le récit de David Roberts dans son intégralité ici.
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