( OFFTIME ) : une application pour mettre sa connexion entre parenthèses

Comment répondre au dilemme de pouvoir utiliser son téléphone tout en s’octroyant des moments de déconnections opportuns ?

Pour cela, nous avons rencontré la start-up berlinoise ( OFFTIME ) qui nous dévoile son application pour déconnecter. « Trouver un peu de répit dans notre monde hyperconnecté », telle est leur devise.

Michael DETTBARN (co-fondateur) a répondu à nos questions :

Comment vous est venue l’idée de créer une application pour déconnecter du digital ?

Alex (Alexander Steinhart– co-fondateur) eu cette idée originale au retour d’un long voyage. Il a ensuite tenté de s’éloigner de l’agitation de la vie quotidienne et de la mise en réseau numérique. De retour en Allemagne, il s’est vite rendu compte qu’il ne pouvait pas échapper au sillage de l’évolution technologique. Très vite,  il eu un smartphone et passa beaucoup trop de temps dessus, ce qu’il ne souhaitait pas. Avec un smartphone, ça n’allait pas, sans, non plus. L’idée d’ (OFFTIME) est née : une application qui rendra plus facile la déconnexion dans la vie quotidienne.

Je pense que nous nous souvenons tous d’un moment où trop de réseautage nous devenait nuisible. Lorsque nous avons pensé notre application, il y avait encore des gens qui réfléchissaient pour la première fois réellement à ​​l’utilisation de leur smartphone. Mais la plupart savent de quoi nous parlons et nous avons mille exemples dans la vie quotidienne, où la vérification de ses e-mails est permanente, et jouer sur son téléphone lors d’un instant ennuyeux nous distrait de ce qui est vraiment important pour nous.

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24 heures déconnecté – Journée en terre inconnue #1

Une journée en terre inconnue 24h déconnecté

Le concept est simple, nous proposons à l’un de nos amis de tester une journée de déconnexion totale : aucun écran, aucune connexion à internet que ce soit.

Pour nous faire part de ses impressions, de son ressenti, de ses anecdotes, ses outils sont : un appareil photo jetable (oui, ça existe encore !), un bloc note et un crayon.

Aujourd’hui notre cobaye s’appelle Chloé. Elle a testé pour nous une journée en terre inconnue !

Profil de Chloé :

Je suis chargée de communication, donc autant dire que les appareils connectés sont mon quotidien. Entre le travail et les projets associatifs, je ne les quitte que très peu.

J’ai bien évidemment la mauvaise habitude d’avoir toujours mon téléphone à portée de main, que ce soit au travail, à la maison, dans la rue… Je m’en sers pour tout ce qui est perso mais aussi pour garder un œil sur les activités de l’association dont je suis bénévole. Les mails, les réseaux sociaux, les textos avec les autres bénévoles… ça ne s’arrête jamais. Des fois j’y pense quand je dors… « Ah j’ai oublié de faire ça. » ou « Tiens et si on essayait de mettre ça en place » etc.

À la maison on cumule aussi les objets connectés. Deux Smartphones, deux ordinateurs, une tablette et même une « smartwatch » récemment arrivée…

jardiner
Même si depuis que l’on a déménagé, la fibre ne fait plus partie de notre quotidien (ô rage, ô désespoir…) et nous avons remplacé une partie de notre temps connecté en temps jardiné. Mais autant avouer que je ne cherche pas à fuir les écrans, ce sont plutôt de bons copains, des compagnons d’aventure même !


C’est donc avec appréhension, mais avec curiosité que j’acceptais de relever le défi de « Detox Digitale ».

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UNICEF Tap Project : déconnecter pour de l’eau potable

 Unicef Tap Project

D’après l’UNICEF, à travers le monde, 768 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable. Chaque jour, 1 400 enfants meurent de maladies directement liées à de l’eau impropre à la consommation ou par manque d’hygiène sanitaire.

L’UNICEF surfe sur la Digital Detox dans sa dernière campagne

L’UNICEF a récemment lancé “UNICEF Tap Project” avec un fondement simple :

Pour chaque 10 minutes lors desquelles vous n’utilisez pas votre téléphone, leur sponsor, Giorgio Armani, financera un jour d’eau potable pour un enfant dans le besoin.

L’ONG fournit 40 jours d’eau potable pour 1$, ce qui veut dire que chaque 10 minutes rapporte environ 2,5 centimes pour la cause.
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Le téléphone nuit à la productivité

Le téléphone nuit à la productivité

Selon une étude récente rapportée dans le magazine TIME, nous vérifions en moyenne 110 fois par jour notre téléphone. Chez certaines personnes, cela peut atteindre 900 fois par jour ce qui représente une fois par minute de chaque heure de la journée.

Pour être plus productif, on revient au papier ?

Au-delà du problème d’addiction et des « éventuels » risques liés aux ondes, cela pose notamment un problème de productivité pour les entreprises. Greg McKeown, auteur de l’ouvrage « Essentialism : the disciplined pursuit of less », que nous traduirons en bon défenseur du français que nous sommes par : la poursuite rigoureuse du moins, a suite à l’étude, exprimé son opinion par un article au titre satirique : une chose que les personnes productives font avant de saisir leur téléphone. Il prône notamment l’utilisation d’un carnet de notes pour être plus productif. Il s’explique à travers 4 raisons :
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Promis, je ne dors plus avec mon téléphone !

Le Smartphone ou téléphone intelligent pour nos amis québécois est aujourd’hui un objet du quotidien. On a toujours une application pour tout, il nous suit dans toutes nos activités, nos déplacements. Il s’immisce même dans nos lits !

Dans la rubrique « le saviez-vous ? », il existe aujourd’hui plus de personnes dans le monde qui possède un téléphone qu’une brosse à dents (4,8 milliards contre 4,2 milliards) !

Vous est-il déjà arrivé d’oublier votre téléphone ? Certains ont l’impression d’être orphelins, d’être nus, car il fait partie intégrante de notre mode de vie et de nos habitudes. Une vidéo très bien faite illustre la journée de personnes ayant oublié leur téléphone. Plus de 39 millions de vues tout de même ! Ça ne vous rappelle personne ?
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Déconnecter pour reconnecter

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